Guillemot de Troïl.
Petites boules de plumes blanches ballottées par le clapot, manteau noir et ventre blanc, voici les deux cousins:guillemot et petit pingouin.
Les deux espèces se confondent lorsqu'on les repère en mer, particulièrement à distance, alors que, de près, le bec les distingue à coup sûr: effilé et pointu pour le guillemot, massif et comprimé latéralement pour le petit pingouin.
Le vol saccadé est caractéristique, et filant comme un bolide au ras des vagues, ils atteignent, au prix des battements frénétiques les 80-90 km à l'heure.
Plongeurs infatigables, passant souvent plus de temps sous l'eau qu'en surface, ils pratiquent des apnés pouvant dépasser 1 mn, essentiellement dans la tranche de 0 à 8 m, même si en théorie, ils peuvent atteindre des profondeurs dépassant les 50 m.
Grands pourfendeurs de lançons, de sardines et de sprats (plus de 90/% de leur alimentation en été),ils constituent néanmoins des faux amis pour le pêcheur.
En effet, en activité permanente, et régulièrement parasités par divers laridés (goélands argentés, mouettes tridactyles, mouettes pygmées...)
Ils attirent inévitablement l'attention du pêcheur.
Pourtant prospectant essentiellement les niveaux de surface ils traduisent une activité de poissons fourrage dans des tranches d'eau le plus souvent hors de portée de nos poissons carnassiers.
En conséquence, hormis quelques cas dans la proche bande côtière, ils restent le plus souvent de mauvais indices de propection.
Ils indiquent néanmoins à l'occasion l'affeurement de surface d'un front de marée zone de contact entre deux masses d'eau de salinité ou de température différentes secteurs favorables à bien des égards au rassemblement de poissons fourage.
Nous reviendrons sur ces phénomènes de varennes, car leur compréhension est d'importance pour le pêcheur.
Si certaines manifestations se produisent de façon aléatoire, d'autres masses d'eau se rencontrent à chaque marée suivant des mécaniques huilées comme des horloges.
Là aussi le pêcheur attentif notera les positions cherchant a identifier ces fronts de marée pérennes qui peuvent constituer des rendez-vous réguliers avec le poisson.
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voilà, pour le Guillemot de Troïl
kim