coucou.... Un sujet intéressant lol
La pêche de la truite en réservoir est de plus en plus répandue et de plus en plus populaire dans notre pays car elle permet de réaliser de nombreuses captures de beaux poissons tout au long de l’année
Les réservoirs :Même s’il s’agit dans la plupart des cas d’un milieu artificiel aménagé par l’homme, chaque réservoir est un cas unique de part sa surface, sa profondeur, la topographie de son fond, son exposition, la présence du vent…
Certains sont très riches en nourriture grâce à la présence d’herbiers ou de fond vaseux, d’autres en revanche sont plutôt pauvres. A chaque fois, il vous faut donc découvrir les bons postes et choisir la technique adaptée. Mais un des grands avantages du réservoir est que vous n’y êtes jamais seul. Que ce soit l’exploitant, l’animateur ou un confrère, il se trouve toujours quelqu’un pour vous aider !
La topographie du réservoir et le type de fond jouent également un rôle très important. Les zones d’herbiers ainsi que les hauts-fonds sont rarement inoccupés car source inépuisable de nourriture. Les fonds vaseux sont propices au développement des chironomes qui représentent la base de l’alimentation des truites.
Pour finir, en fonction de la température de l’eau, les truites changent également d’habitat au fil des saisons.
Durant l’été, les poissons évitent les eaux trop chaudes et se réfugient dans les profondeurs. Les gobages se produisent principalement tôt le matin, tard le soir ou durant les jours de pluie.
Au cœur de l'hiver, les eaux sont froides, les poissons ralentissent leur activité et s’alimentent peu, en général près des rives et sur les hauts-fonds.
Au printemps et en automne, les truites se situent à proximité du bord, dans les zones peu profondes. La pêche dépend essentiellement du vent. Les éclosions sont plus nombreuses le long de la berge exposée au vent où sont poussés les insectes, vivants ou morts.
Il convient donc de toujours choisir un poste situé sur la berge exposée au vent
Est-il possible de pêcher en ces lieux d’autres poissons que la truite arc-en-ciel ?Oui ! Il est vrai que la truite arc-en-ciel est le poisson le plus représentatif du réservoir car elle s’y adapte particulièrement bien. Mais d’autres variétés de truites peuvent partager ce milieu à commencer par la truite fario. Le saumon de fontaine, l’omble chevalier, le cristivomer et les différents hybrides s’acclimatent parfaitement, surtout si les eaux demeurent fraîches, voire froides.
Peut-on pratiquer les mêmes techniques de pêche en réservoir que celles utilisées en eaux courantes ?Oui ! Toutes les techniques de pêche à la mouche utilisées en milieu naturel et sauvage, la mouche sèche, noyée, nymphe, streamer, ici aussi donnent de bons résultats ! Mais à la différence des eaux courantes où les truites sont postées derrière un obstacle pour économiser leur énergie, en attendant que le courant leur apporte de la nourriture, en réservoir ce sont elles qui doivent rechercher leur pitance. Par conséquent, le choix de la technique dépend essentiellement de leur activité alimentaire et surtout de la couche d’eau à laquelle elles se trouvent. Cette profondeur varie selon les saisons et la température de l’eau.
En réservoir il est possible de pêcher du bord ou en barque. Si vous pêchez du bord, une soie ST ou TT vous permettra de lancer à de très grandes distances pour s’approcher des poissons rarement sollicités.
Pêche à la mouche sèche La majorité des mouches sèches destinées à la pêche en rivière conviennent en réservoir : imitations de grosses mouches de mai, des trichoptères et surtout des chironomes très abondants en ces lieux.
En action de pêche, il convient de poser la mouche à proximité du poisson convoité ou des gobages… et d’attendre ! Un léger dragage peut rendre l’artificielle plus attractive et décider la truite à l’attaquer.
Pour tromper la méfiance de ces poissons très sollicités, le bas de ligne doit être assez long, de quatre à six mètres, et se terminer par une pointe la plus fine possible sans pour autant risquer la casse.
Durant les périodes des grandes éclosions, il n’est pas rare de voir des truites se déplacer infatigablement juste sous la surface de l’eau en quête d’insectes.
Pêche à la mouche noyée et nymphe En l’absence d’activité visible à la surface de l’eau, la pêche à la mouche noyée ou à la nymphe permet d’explorer les couches d’eau intermédiaires.
Tous les modèles classiques donnent de bons résultats, encore faut-il localiser les poissons et choisir la bonne imitation au bon moment !
Pour pouvoir faire face à toutes les situations, il est indispensable de posséder des nymphes plus ou moins lestées. Dans tous les cas, il est conseillé de dégraisser régulièrement le bas de ligne afin de permettre aux mouches d’atteindre facilement la profondeur choisie et éviter au nylon de briller en surface.
Une des techniques les plus utilisées est celle du « loch style », si chère à nos amis britanniques. Elle consiste à prospecter en barque poussée par la seule force du vent, toute la surface du réservoir à l’aide d’un train de trois mouches qu’il convient d’animer lentement en tricotant la soie.
Pêche au streamer Dans la pêche au streamer, le pêcheur lance la mouche le plus loin possible, la laisse descendre plus ou moins longtemps et récupère la soie par une série de tirées d’une amplitude de 20 à 25 cm, appelée « pulling », entrecoupée de temps d’arrêt. Durant toute cette phase, la canne est basse et le scion d’autant plus près de la surface que le vent est soutenu. Animation lente ou rapide, tout dépend de l’activité du poisson.
La truite attaque souvent en fin de récupération pensant que la proie va lui échapper d’où l’importance de cette dernière phase, appelée « lift ». Mais il arrive aussi que le bruit du leurre tombant dans l’eau suffise pour l’attirer et provoquer l’attaque.
En ces lieux, les poissons dépassant plusieurs kilos ne sont pas rares. Il n’est pas raisonnable avec un bas de ligne plutôt court, d’utiliser un diamètre inférieur au 16/100.
Faut-il utiliser un matériel spécifique en ce milieu ?Le matériel pour le réservoir doit être particulièrement solide pour pouvoir combattre des poissons pouvant atteindre le poids de plusieurs kilos. Une canne de 9 à 10 pieds convient parfaitement, de plus elle permet de lancer une soie lourde n° 7 à 9. Prévoyez des bas de ligne de fort diamètre et plutôt courts, des pointes en 16 ou 18/100 voire plus, ainsi qu’une longueur importante de backing.
L’emploi de mouches originales et de couleurs clinquantes est obligatoire ?La truite arc-en-ciel a la réputation à juste titre d’être très curieuse et attirée par tout ce qui brille, mais elle consomme également des insectes terrestres tombés à l’eau (fourmi volante, hanneton, sauterelle…), des larves de chironomes et d’autres insectes aquatiques ainsi que des alevins. Toutes les mouches les imitant sont dont tout aussi efficaces. Réservez également une place particulière aux mouches noyées, très utilisées en réservoir.
Bonne lecture
carlla